Le compte-titres est un support d’épargne permettant d’investir sur des titres vifs (actions et obligations) mais aussi en fonds tels que les SICAV, FCP, etc.
Ce type de contrat offre un large choix d’investissements rendant accessible toute valeur cotée.
Votre objectif
Vous souhaitez pouvoir investir sur les marchés financiers en toute liberté, le compte-titres constitue une enveloppe qui peut accueillir des placements de toute nature, sans limitation géographique ou de montant.
A la différence du PEA, le compte-titres permet d’investir dans des titres hors zone européenne.
A la différence de l’Assurance-Vie, le compte-titres permet d’investir dans des titres vifs alors que l’Assurance-Vie se limite à proposer uniquement des fonds (OPCVM).
En revanche, le compte-titres n’offre aucun avantage fiscal et/ou successoral particulier.
En détails
Le compte-titres est rattaché à un compte courant qui sera crédité ou débité du montant des opérations d’achat et de vente sur le compte-titres.
Trois formes sont possibles pour le compte titres :
• Compte-titres individuel : un seul titulaire qui est le seul à pouvoir réaliser des opérations
• Compte-titres joint : deux titulaires mais chacun des titulaires peut réaliser des opérations indépendamment de l’autre.
• Compte-titres indivis : 2 titulaires au minimum mais chaque opération doit recueillir les agréments de l’ensemble des titulaires.
Le compte-titres est ouvert à toute personne mineure ou majeure.
Il n’existe aucune restriction sur le nombre de comptes-titres qu’il est possible d’ouvrir.
Le compte-titres ne possède aucun plafond maximum d’investissement, et les versements ou retraits sont libres (certains supports peuvent néanmoins obliger l’épargnant à conserver un montant minimum sur le compte).
Les ouvertures peuvent également se faire dans différents établissements bancaires.
Il s’agit donc d’une enveloppe d’investissement offerte par les banques, avec une structure de coût fixe et/ou proportionnelle.
La fiscalité du compte titres :
Depuis le 1er janvier 2018, les plus-values, dividendes, intérêts réalisés dans le cadre d’un compte titres sont soumis au Prélèvement Forfaitaire unique (PFU) : 12,8% pour le taux forfaitaire d’impôt sur le revenu et 17,2% pour les prélèvements sociaux.
Pour la part d’imposition à l’impôt sur le revenu, il est possible d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ce choix s’exerce annuellement lors de la déclaration de revenu et pour l’ensemble des revenus mobiliers et plus-values de l’année. Dans ce cas, l’application du barème progressif s’effectue pour les dividendes et assimilés, après un abattement de 40%.
Avantages
• Outil de diversification patrimoniale
• La gamme des supports d’investissement est plus large que pour d’autres produits : pas de restriction sur le type d’instruments financiers ou les zones géographiques.
• L’épargne est disponible à tout moment
• Pas de plafond d’investissement
• La possibilité de conserver des liquidités dans le compte sans avoir à les investir
L'avis d'OptiFi
L’ouverture d’un compte-titres s’envisage dans le cadre d’une gestion globale de patrimoine. Il s’agit de l’outil de diversification par excellence.
En effet, il s’agit de la poche d’investissement la plus large possible : permettant d’y allouer tous types d’actifs cotés (actions / obligations / OPCVM / …) ainsi que certains actifs non cotés dans certains cas !
Cette souplesse constitue un avantage certain.
En revanche, le compte-titres n’offrira aucun avantage fiscal sur l’exonération de plus-value, et aucun avantage particulier sur la succession.
Pour choisir entre le compte-titres et l’Assurance-Vie, il y a donc un arbitrage à réaliser entre liberté d’investissement et avantages fiscaux.
OptiFi recommande donc principalement ce support d’investissement aux investisseurs avertis qui souhaitent rester maîtres de leurs investissements, et surtout « libres » dans leur sélection de titres. Un tel investisseur devra avoir de bonnes connaissances financières afin de ne pas surexposer son épargne à certains secteurs financiers.
A partir d’un certain montant investi, il peut être utile de recourir à l’appui d’un professionnel dans le cadre d’une gestion sous mandat.
Dans ce cas de figure, le professionnel doit prendre en compte la situation particulière de l’épargnant ainsi que ses objectifs pour définir la stratégie d’investissement.
Celle-ci sera certainement à adapter au reste de l’épargne de l’investisseur afin de ne pas faire doublon avec les éventuels contrats d’Assurance-Vie et/ou PEA.